Dimanche 3 juillet 2005 à 20:08

Pour les intéressés, voici la suite....


 


Chant III : La fuite


Durant la nuit qui suivit, Alniyiah,
Fille du vieux monarque Azalkayanah,
Décida de partir au loin afin de rechercher
L’épée de son maître dans la Montagne Sacrée
Et afin de son peuple délivrer
De la malédiction qui avait été jetée.
Alors qu’il faisait encore nuit,
En courant vers l’écurie elle s’enfuit.
Là-bas, elle y trouva Azanart,
Chef des armées de son père,
Commandant de la formation d’élite Haar
Formation dont il était très fier…

En entendant Alniyiah rentrer,
En sursaut il fut réveillé
Et lui demanda où elle allait,
Vêtue d’une cape et si pressée…
Avec dignité elle lui expliqua son projet
Et Azanart Driech se proposa pour l’accompagner
Pour un si long trajet
Vers la Montagne Sacrée.
Ils devraient affronter des dangers :
Des brigands ils devraient se méfier,
Les pièges de Dworkin éviter
Pour jusqu’au bout arriver…
À cheval ils traverseraient les plaines
Pour un jour à leur mission y arriver sans peine…

Ils partirent donc tous les deux vers l’horizon,
Le soleil se levant au-dessus des maisons…


 


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Samedi 2 juillet 2005 à 21:50

Voici la suite....


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Chant II


A ces mots, son altesse Azalkayanah le roi
Se leva et s’écria, jetant un regard froid
Au messager qui la nouvelle avait annoncée :
« Jamais nous ne donnerons l’épée, jamais ! Jamais !
Entendez-vous, messager ?
Allez donc le lui annoncer ! »
En entendant ces mots, le mage trembla.
Il redoutait tant de retourner là-bas…
Mais c’était un ordre d’Azalkayanah le vieux roi…
Et il savait ce qu’il risquait s’il n’obéissait pas…

Sur ce, il repartit par la forêt d’où il était venu,
Espérant que l’obéissance à son roi lui garantirait le salut…

L’on ne revit jamais ce pauvre messager,
Sans doute dans les bois s’était-il égaré…


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Samedi 2 juillet 2005 à 21:25

Voici mon dernier projet....


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Chant I : L’annonce…


Au pays d’Ahel, en des temps reculés….

Nuit étoilée, lors de la Fête du Feu,
Alors que les Haraz honoraient les dieux,
Arriva un mage d’une mission chargé.
Son habit maculé de boue,
Lui, tenant à peine debout,
Aux portes de la ville arriva, tomba à genoux
Annonçant aux Haraz qu’ils devaient craindre le courroux
De Dworkin le nécromancien :
« De l’Arbre de Vie il ne restera rien… »
Avait-il dit devant le mage-chevalier.
« Haraz, vous courrez à votre perte, traîtres !
A moins que vous ne trouviez l’épée de votre maître
Et que vous ne me l’offriez… »

Longtemps ces mots résonnèrent dans la clairière
Que le chevalier avait laissée loin derrière…


 


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Mercredi 4 mai 2005 à 23:16

Aujourd'hui, Zahivàl est en fête.


L'union des deux peuples ennemis


Désunira celui dont notre maîtresse était à la tête.


 


La Fille des Ténèbres et l'Emblême


Redonneront à Zahivàl sa puissance de jadis


Et nous aidera à vaincre la sous-race en furie


Qui depuis si longtemps pour nous est un problème.

Lundi 2 mai 2005 à 20:32


Ô ma plume, lorsque je te prends, au soir, je vois en toi une beauté sans égale. Tes vexilles dorées sont tels les rayons du soleil et réchauffent mon âme. Apparemment immobiles mais toujours en mouvement, tes barbules sont la preuve de ton élégance et de ta légèreté. Ta posture, n’est point raide comme le disent certains, mais noble et gracieuse.


Doucement, le soir tu te lèves et prends ton envol. Ta silhouette élancée se met alors à valser avec légèreté sur le papier, écrivant les pensées d’un être opprimé.


Tu me sauves la vie, ô compagne nocturne, car quand avec toi j’écris, mes douleurs j’oublie. C’est alors à ton tour de souffrir. Lentement, tes larmes tombent sur le papier, dessinant des mots reflétant mes pensées. Tes larmes noires envahissent alors la feuille si pure, lui transmettant mon chagrin.


De temps en temps, des tâches de sang se forment sur la page. Ce sont tout d’abord des points, puis ton sang coule jusqu’à former une traînée derrière toi. Tu écris à présent avec ton sang, tant ma douleur te blesse.


Peu à peu, ton sang cesse de couler au fur et à mesure que ma douleur s’assèche. Tu cesses alors cette danse infernale, celle qui te blesse & me guérit, celle qui nous tient éveillées toute une nuit. Il est à présent l’heure où le jour se lève. Toi, mon amante diurne, retournes dans ton berceau qui te gardera de ma peine, pendant que moi, personnage chagriné, me lève pour une nouvelle journée...

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