Mardi 6 juillet 2010 à 18:56
Recit de Kyrdan Levhan e Pewren
L'estive terminoit. Cò lentitude, l'arbree se paroit deses pennes d'or e pourpre por festoyer lor dela Hyreà-Festylnë que jà s'anoncieoit. L'an estoit cortelet. N'avions pu faire reposee, soubz les commendaiges des Sieurs e Roys voisinaulx e lenseignement que joffrois pres a aprentic, a damelot nommant Pewren d'Elnayièn. Atendant pres mi avis e lectio dessu le forgemen, devant li englumeaulx, marteau en li mains frapan con vigoreuseté le fer rougeoiian soubz la flame, an ci die cuel ung estraigne message par vin a mis orailes. Nihilment de norme o di par quiconques, pas mesme ung manant venant par devant mi forgeotte. Realisois lors qu'etoit une manifestance arcanique que Pewren n'ouït point. Une mandaison exprimee de maniere for inhabile de nos mouvoir vers Alz la grand Cité où le Roy nous faisoit mander en les deusz dies que arrivoient. Nulle informacion avoit ete ajoutee. En depit du fait que de telles mandaisons con une tasche estoient choses que prestoient a rejouissance, mon instint me dit de nul mot en dire. Ce que fis-je. Nul mot ne franchit mes levres. Ma mi auroit por tant aime le savoir !
Une chose m'avoit interpelle dansz mes pensees. Nul tens suyvans, nul ystant, Pewren de me dire que devoit equalmen ir a Alz por parel die. Nulle austre adjoincture. Nonobstant me fut aise la comprehense que point iroit solitudinaire.
Nos allions vec Pewren, cô mandé, a la teste du royaulme, traversions plains e forest en la matine rosee. Ne conoisseois ce que viendroit par apres, ni quel gent ferions rencontre...
Vendredi 25 septembre 2009 à 22:06
En 5305, alors que l'Ahel était encore et toujours sous la menace du mage drow Kelnozz Eryl'Anthiir, plusieurs personnes s'affairaient dans l'Ombre pour aider Azalkayanah.
Quatre mages -quatre archimages, plutôt- siégeaient autour d'une table dans une pièce ronde dont les murs étaient entièrement recouverts par des tentures d'un bleu glacial.
Le premier avait les cheveux d'un noir de jais, finement tressés. Il avait la peau dorée, et ses pupilles semblaient être une extension de sa chair. Il semblait légèrement plus âgé que les autres -quoi qu'il était impossible de l'affirmer avec certitude. Il arborait une robe dans les tons pourpres brodée d'argent.
Le deuxième, qui siégeait à sa droite avait une silhouette gracile. Deux longues ailes de plumes blanches étaient repliées dans son dos et semblaient le gêner pour s'appuyer contre le dossier de la chaise.
Il avait les yeux d'un bleu profond et les cheveux d'un blond presque laiteux.
Il était vêtu d'une robe du même bleu que les tentures des murs. Au niveau des manches, du bas et du col, elle était brodée d'entrelacs argentés.
Le troisième était un elfe des bois un peu plus jeune que les deux autres. Il avait les cheveux châtains et les yeux noisette.
Il arborait une robe d'un vert feuillage, réhaussé d'un vert plus tendre par endroits.
Le dernier semblait être l'intrus au milieu de tous ces elfes. Il était le seul à avoir des origines humaines. Cependant, on sentait tout de même l'influence non négligeable d'elfes sauvages dans ses ancêtres.
Tous les quatre semblaient affairés à établir un plan de bataille. Une carte était dépliée devant eux et Rewyl Celandel, l'elfe doré de l'Omnisciente d'Onariel, avait posé par endroits des symboles de pierre. A un moment apparemment crucial de la discussion, au vu de leurs visages graves, l'elfe dore posa avec vigueur son doigt sur la carte, montrant un endroit bien précis en s'écriant "Il est là !". Il semblait affreusement certain de ce qu'il avançait.
En es-tu sûr ? demanda alors Keral'Liannon Myriath, l'Archimage d'Eylyn, l'avariel. Ils avaient tous passé tellement de temps, tellement d'années à le chercher, essuyé tellement d'échecs, eu tellement de déceptions, qu'il peinait à présent à croire qu'ils pouvaient le tenir. Entendre le mage onari annoncer cela était une délivrance si jamais il avait vu juste cette fois.
Myriath n'était pas le seul à être septique. On pouvait lire dans les yeux de Viriand Mòn, l'elfe des bois de l'Ahel, une certaine crainte d'un nouvel échec. Ythrâs Lêln, l'humain, quant à lui, écoutait ce qui se disait avec une attention toute particulière.
L'on ne peut jamais être réellement sûr, rétorqua Celandel à la question de l'avariel. Mais il y a en effet de fortes chances qu'il soit là...
Ou dans les environs, le coupa Lêln.
Ou dans les environs, en effet, Ythrâs, répéta l'elfe doré en jetant un regard noir à l'humain qui lui avait coupé la parole.
Il doit y avoir une erreur... contesta Viriand Mòn. Impossible qu'il soit là ! Pas à Eyorah... Ce que Celandel avançait était absolument incohérent, et il ne put retenir une moue d'insatisfaction et des septicisme avancés.
Kelnozz est intelligent, il nous l'a prouvé à maintes reprises... continua-t-il, l'air grave. Jamais il ne l'aurait placé là !
Keral'Liannon et Ythrâs Lêln approuvèrent en silence.
Et s'il l'avait réellement fait ? commença Rewyl.
Qui croirait une seule seconde qu'il l'a réellement caché là ? Qui penserait à chercher à cet endroit aussi éloigné de son repère ? Il interrogea ses collègues du regard, guettant des réactions. Mòn semblait de moins en moins convaincu, mais ne disait rien. Les autres écoutaient l'argumentation de l'onari sans ciller.
Y auriez-vous pensé, Viriand ? le questionna-t-il.
C'est tout bonnement impossible ! Il est beaucoup trop loin... répliqua l'ahelani sur un ton outré, ne répondant pas.
Répondez, Mòn, ordonna Celandel avec calme mais autorité.
Jamais, cracha alors l'elfe des bois, non sans mécontentement.
Il ne serait pas aussi loin qu'il en a l'air, Viriand, expliqua l'avariel. An'Elroch, la cité natale de Kelnozz se trouve juste sous Eyorah. Bien sûr, cela représente tout de même quelques lieues de différence étant donné que cette cité est dans les Grandes Profondeurs. Mais cela pourrait éventuellement être plausible...
Mòn grommela alors quelque chose d'incompréhensible.
S'il est effectivement situé là, comme nous le propose Rewyl Celandel, il se sera bien joué de nous... maugréa Keral'Liannon avec du mépris pour ce Kelnozz.
En effet, renchérit Ythrâs Lêln. Ne nous emballons pas, continua-t-il. Nous sommes peut-être encore loin du but... Et quand bien même nous aurions trouvé, nous ne pourrions pas foncer tête baissée... Nous devrons être organisés.
Rewyl Celandel approuva les dires de l'archimage de l'île de Darkh.
Très organisés... confirma Celandel.
Nous ne devons pas prendre les choses à la légère, qu'il y soit réellement ou non, ajouta Myriath. Qui sait quels enchantements destructeurs le protègent... ajouta-t-il, pensif.
Nous devrions d'abord vérifier s'il y est b... commença Lêln, qui connaissait visiblement mal le sujet.
Non, Ythrâs ! s'exclama Keral'Liannon, le coupant avant qu'il ait fini sa phrase. Pas sans s'y être préparés !
Il ne faut jamais sous-estimer une liche, Lêln, ajouta Viriand Mòn, l'air grave. Il n'était toujours pas convaincu par la révélation de l'onari, mais il ne disait plus rien.
Les elfes approuvèrent en silence.
Le demi-elfe ravala alors ses paroles, se rendant alors compte de l'absurdité de sa proposition. Il regarda autour de lui nerveusement, gêné, avant de reposer ses yeux sur la carte centrale.
Et... comment allons-nous nous y prendre ? demanda finalement le darkhenyan, ne pouvant pas s'en empêcher.
Bien, déclara alors Celandel, visiblement satisfait qu'il puisse enfin en venir au coeur du problème. Il se réinstalla dans son siège. Il posa ses coudes sur la table, joignit les mains en y appuyant son menton puis toisa un moment ses confrères.
Nous n'irons pas seuls, ce serait beaucoup trop risqué, commença-t-il.
Myriath jeta un regard interrogateur à l'onari, curieux de savoir qui les accompagnerait.
Lêln ouvrit la bouche pour demander qui viendrait, mais il ravala ses paroles.
Eòwerith Reviel et Vàwiel Rundra nous accompagneront, ainsi que Tylith Vendel, annonça Celandel.
Keral'Liannon sembla surpris d'entendre le nom de deux avariels. Il connaissait relativement bien Eòwerith, une des prêtresse d'Aerdië Faenya d'Eyorah et avait plusieurs fois entendu parler de Tylith Vendel en tant qu'excellent guide et connaisseur de la province. En revanche, il n'avait jamais entendu parler de Vawiel Rundra. A son nom, ce devait être une elfe. Peut-être une onari ou une ahelani. Il ne savait pas encore, mais lui était avis qu'il ne tarderait pas à la rencontrer.
Ythrâs Lêln et Viriand Mòn, quant à eux, semblaient tout bonnement ne pas connaître ces noms...
Nous les rejoindrons à Eyorah, continua Rewyl Celandel. Ils nous attendent. Nous établirons le plan détaillé de nos actions sur place.
Keral'Liannon sembla approuver. S'ils venaient avec eux, il faudrait qu'ils soient tenus informés du déroulement de leur futur projet. Il était donc logique, selon lui, d'attendre d'y être. D'autant plus qu'Eyorah n'était pas loin d'Eylyn et de l'Impassible, à peine une journée de marche, ou quelques minutes de vol pour lui. La Cité du Silence était située sur un col, sur un pic voisin. Ils pouvaient donc bien attendre un peu. D'autant plus que, connaissant Rewyl Celandel, il allait profiter de ce temps de répit pour affiner sa stratégie.
Mais Viriand Mòn et Ythrâs Lêln semblaient déçus et grommelaient ensemble. Ils auraient voulu savoir sur le champ, quitte à ce qu'on réexplique aux trois nouveaux plus tard. Mais Celandel n'était pas de cet avis. Il n'aimait pas se répéter, et ils le savaient. Cependant, cela ne les empêchait en rien de râler. Les deux aimaient bien s'adonner à ce passe-temps et ne rataient généralement pas une occasion de le faire.
L'elfe doré jeta un regard accusateur aux deux archimages haraz et darkhenyan puis se détourna d'eux, estimant ne pas avoir à se justifier et à perdre son temps en bavardages inutiles. Il regarda Keral'Liannon, ce dernier semblait avoir compris ses intentions étant donné qu'il n'avait pas demandé plus d'explications. Son ami l'avait compris, et il lui adressa un sourire de remerciements pour n'avoir pas fait comme ses deux confrères.
Il contempla la carte des alentours d'Eylyn grâcieusement prêtée par son confrère avariel, semblant chercher un itinéraire du doigt avant de l'arrêter au-dessus du nom d'une ville, Eyorah, puis de poser bruyemment la main sur la table afin d'attirer l'attention de ses collègues.
Viriand Mòn leva brusquement la tête et cessa de ronchonner, jugeant qu'il avait assez montré son mécontentement. Il savait parfaitement qu'il n'obtiendrait pas ce qu'il voulait -à savoir une ébauche de leur futur plan d'attaque- de Rewyl Celandel si ce dernier en avait décidé autrement. Il toisa l'elfe doré, attendant la suite des explications.
Quant à Ythrâs Lêln, ce dernier ne sembla pas enclin à cesser. Il continua à marmonner des choses, signe qu'il n'acceptait pas d'attendre la présence des autres.
Lêln ! déclara Celandel avec autorité et puissance.
Le darkhenyan jeta à l'onari un regard accusateur et maugréa encore quelques paroles incompréhensibles.
Bien, Ythrâs... commença Rewyl avant d'être interrompu par Keral'Liannon. Ce dernier lui avait posé la main sur l'épaule et lui faisait signe de se taire et de le laisser faire. L'avariel ne semblait pas du tout concerné par le comportement quelque peu dérangeant du demi-elfe. Il passait au-dessus de cela et ne s'inquiétait pas pour lui. L'ayant rencontré à plusieurs reprises, il avait vite saisi qu'Ythrâs Lêln était du genre râleur, comme Viriand Mòn, mais en pire et qu'il avait tendance, comme les humains en général, à tout vouloir de suite.
C'est un humain, il agit comme un humain, murmura alors Keral'Liannon à l'attention de l'onari en guise d'explications.
Celandel approuva en silence d'un signe de tête. Puis il toisa ses confrères un par un, arrêtant assez longtemps ses yeux sur chacun pour leur faire comprendre que ce qu'il avait à dire était important.
Keral'Liannon Myriath, Archimage d'Eylyn, va nous mener jusqu'à Eyorah, où nous sommes attendus, déclara l'Onari en étant concis. L'avariel acquiesca en silence aux propos de son confrère. Sur ce, Rewyl Celandel se leva et incita les autres à faire de même et d'aller préparer leurs affaires pour leur départ, qui était à présent imminent.
Mercredi 2 avril 2008 à 15:06
Une disciple de Sadida s'avança sur la grand place du château d'Amakna. Comme tout bon disciple de son dieu, elle appréciait la végétation au point de l'aprivoiser. Elle avait ainsi tressé des plantes afin de se confectionner cape, coiffe et tous autres vêtements dignes de ce nom. Elle venait de loin, elle avait traversé les plans, quitté celui dirigé par Maimane afin de rejoindre ce lieu.
Elle admirait l'architecture des bâtiments alentours avant de poser son regard sur la foule qui se formait devant elle. Sans aucun doute étaient-ils là pour la même raison qu'elle. Par dela ces murs, par delà les plans eux-mêmes, le bruit courait que le roi Allister faisait organiser un concours afin de déterminer le meilleur barde de cette année 638. Elle avait voulu vérifier par elle même, aussi était-elle venue jusque là.
Un peu plus loin devant elle, s'élevaient des chants plus ou moins mélodieux, des récits épiques de tous genres. Parfois, la foule acclamait les bardes les plus talentueux.
Souriant, elle s'avança un peu, essaya de se frayer un chemin vers le coeur des activités et s'adossa à un arbre, se laissant glisser à terre. D'une main distraite, elle jouait avec un trèfle à cinq feuilles gisant à ses pieds.
Alors qu'un des candidats achevait sa prestation, elle prit une profonde inspiration et se releva, se dirigeant fièrement vers le jury atablé, plumes en main, prêt à juger sa prestation. Elle les salua et, après s'être brièvement présentée, entama un récit, presque chanté.
Oyez, oyez, braves gens,
Brâkmarois, Amaknées, Bontais !
Laissez-moi vous raconter
L'histoire que me soufflent les vents.
La légende qui m'est contée est celle
D'une jeune femme à la grâce féline
Arborant quelques fois une capeline
Noire brodée d'entrelacs de couleur sel.
Sa chevelure de flammes cascadait
Sur ses épaules nues et délicates,
Comme la rivière Kawaii faisait
Sous le temple de sa déesse chatte.
Elle avait toujours connu cette rivière
Dans laquelle chaque jour miroitait la lumière
De l'astre dont le cycle réglait leur vie.
La belle minette se mourait d'ennui,
Esseulée face au cours d'eau,
Symbole sacré de son élément : l'eau.
Le vent chantant à ses oreilles
Une mélodie sans pareille,
Triste, elle se remémorait
La journée passée, presque rêvée.
Ici, elle l'avait vu.
Ici, tout espoir mourut.
Allister... Le bon Roi d'Amakna,
Elle l'avait eu devant elle, là.
Souriant, il l'avait contemplée
Juste avant de tout haut déclarer
Que même les sirènes
Enviaient sa beauté de reine.
Replongeant ses yeux rouges dans la rivière,
Elle y vit son reflet. Féline au coeur de pierre,
Elle maudit ce roi qui l'avait flattée
Avant d'aussitôt au château retourner.
Impassible, le fleuve continuait
Sa course perpétuelle,
Ignorant tout de sa douleur actuelle
Et de son coeur brisé.
Elle était tout ce qui lui restait,
La seule qui jamais ne la trahissait,
Ne la critiquait, ne la jugeait.
Cette entité changeante
Faite d'eaux chatoyantes
A son esprit félin deux choses imposait :
Sérénité et
Un profond respect.
Elle se surprit à sourire
Avant de doucement s'endormir,
Apaisée, libérée, et de ronronner,
Par ce beau murmure rassurant bercée.
Elle acheva ce chant, les larmes au bord des yeux, les paroles l'ayant émue. Elle salua une dernière fois les juges avant de se retirer et de retourner s'adosser à un arbre. Elle pensa à cette minette, dont le nom était Monabella, si elle se souvenait bien...
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Ce texte a été écrit pour un concours de poésie sur le thème de la rivière Kawaii organisé par des volontaires et MJ du jeu Dofus.
Samedi 17 mars 2007 à 22:33
Chant XXIII
Leur périple à travers le désert fut long, exténuant,
En fuite, essayant d'échapper à leurs poursuivants.
Ils traversèrent
Alors le désert,
Encore et toujours vers Darkh en fuite
Avec les agents du roi à leur poursuite.
Au loin devant eux se dessinaient
Les montagnes qui à Darkh servaient
De frontière réputée infranchissable,
Gardiennes d'un secret impénétrable…
Au-delà de ces montagnes se trouvait
Un lieu, leur but : la Montagne Sacrée
Où depuis des sicles reposait
Le corps d'Ilanahr et son épée.
Sans doute étaient-il gardés
Par de très nombreux dangers
Qu'il faudrait certainement braver
Pour le peuple Haraz sauver.
Mais d'abord ils devaient s'assurer
De leurs poursuivants avoir semés
Et de pouvoir arriver à l'Iryllenui,
La frontière de Darkh avant la nuit…
Leur périple à travers le désert fut long, exténuant,
En fuite, essayant d'échapper à leurs poursuivants.
Ils traversèrent
Alors le désert,
Encore et toujours vers Darkh en fuite
Avec les agents du roi à leur poursuite.
Au loin devant eux se dessinaient
Les montagnes qui à Darkh servaient
De frontière réputée infranchissable,
Gardiennes d'un secret impénétrable…
Au-delà de ces montagnes se trouvait
Un lieu, leur but : la Montagne Sacrée
Où depuis des sicles reposait
Le corps d'Ilanahr et son épée.
Sans doute étaient-il gardés
Par de très nombreux dangers
Qu'il faudrait certainement braver
Pour le peuple Haraz sauver.
Mais d'abord ils devaient s'assurer
De leurs poursuivants avoir semés
Et de pouvoir arriver à l'Iryllenui,
La frontière de Darkh avant la nuit…
Dimanche 18 février 2007 à 11:31
Chant XXII
L'homme en noir les avait vus filer
Mais peut-être qu'ils ne se souciaient
Que de l'Inhael levant
Ou du grondement du vent
Qui se faisait entendre au lointain
Dans la vallée de l'Alardurain….
Alniyiah il reconnut.
De là-bas elle le regardait
Et à ce moment il sut
Qu'ils avaient été identifiés.
C'était donc bien pour les fuir
Qu'ils avaient décidé de partir….
Il fallait donc les suivre
En tentant de survivre
Dans de ce lieu l'immensité
Et ensuite les rattraper…
Les cavaliers mirent donc leurs chevaux au galop
Espérant remplir leur mission au plus tôt.