Chant IV
A la fin du jour, ils étaient loin des terres d’Azalkayanah :
Ils se trouvaient à la lisière de la forêt Aliyia ;
Et pour arriver jusqu’à la Montagne Sacrée,
Ils n’avaient d’autre choix que d’y rentrer….
Quelques temps après être rentrés dans la forêt,
La pluie sur eux deux se mit à tomber,
Leurs habits détrempant,
Tout de boue les maculant.
Par une vive lumière ils se laissèrent guider
Pour ne pas s'égarer en ces lieux évités.
Longtemps sur eux la pluie tomba
Et, alors que les gouttes de tomber cessèrent,
Dans une immense clairière tous deux arrivèrent,
Voyant un grand feu brûler là-bas :
Devant eux se dressait un paysage sanglant
Qu'accompagnait la plainte oppressante du vent….
Au milieu de la clairière, un temple se dressait.
De celui-ci une fumée noire s’échappait,
Ainsi qu’une odeur d’encens
Mêlée à celle du sang.
Ils entendirent des chants
Et comprirent sur-le-champ
De quoi là-dedans il retournait :
Quelqu’un allait être sacrifié…
En quel honneur était fait ce sacrifice ?
Pour de Dworkin conjurer le maléfice ?
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Dans le temple en furie ils rentrèrent
Faisant alors les chanteurs se taire.
L’homme qui au milieu de la salle se trouvait ;
D’une peau d’ours sur les épaules vêtu,
Son torse huilé à la lumière luisant,
Sa chevelure sur ses épaules ondulant,
Charmant quelques danseuses à demi vêtues ;
Se mit alors, face aux étrangers à déclarer :
« Afin de la malédiction votre peuple délivrer,
Une personne importante doit être sacrifiée…
Et pour notre magie commune sauver,
Aux dieux nous offrons Dame Iryllaë. »
Sur l’autel, inconsciente elle gisait,
Allongée, pieds et poings liés,
Se préparant à être sacrifiée
Par ces fanatiques sans pitié...
Cet effrayant spectacle les emplit de terreur :
Le réceptacle était prêt à recevoir le coeur.
Azanart alors dégaina son épée
Et Dame Iryllaë partit délivrer.
Le long de son passage, c'est un ruisseau de sang :
Celui des hérétiques en grand nombre tombant...
« Le peuple Haraz n’est point responsable
De cette malédiction abominable »
En silence Azanart pensa-t-il.
« Pourquoi tant de gens sacrifient-ils ? »
De trouver la réponse ce n'était point le moment.
Car de délivrer Dame Iryllaë il était grand temps.
Dans ses bras il la prit,
Du temple alors il sortit.
A l'extérieur du temple,
Alniyiah patiemment l’attendait
Sur son cheval elle l'aida à monter
Après juste devant elle avoir placé
La puissante Dame Iryllaë.
Cela fait, sortir de la forêt il fallait
Pour de plus en plus de leur but se rapprocher….
Mercredi 13 juillet 2005 à 20:27
Lundi 4 juillet 2005 à 15:08
Revoici des fractales pour Princessvalium......
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Dimanche 3 juillet 2005 à 20:08
Pour les intéressés, voici la suite....
Chant III : La fuite
Durant la nuit qui suivit, Alniyiah,
Fille du vieux monarque Azalkayanah,
Décida de partir au loin afin de rechercher
L’épée de son maître dans la Montagne Sacrée
Et afin de son peuple délivrer
De la malédiction qui avait été jetée.
Alors qu’il faisait encore nuit,
En courant vers l’écurie elle s’enfuit.
Là-bas, elle y trouva Azanart,
Chef des armées de son père,
Commandant de la formation d’élite Haar
Formation dont il était très fier…
En entendant Alniyiah rentrer,
En sursaut il fut réveillé
Et lui demanda où elle allait,
Vêtue d’une cape et si pressée…
Avec dignité elle lui expliqua son projet
Et Azanart Driech se proposa pour l’accompagner
Pour un si long trajet
Vers la Montagne Sacrée.
Ils devraient affronter des dangers :
Des brigands ils devraient se méfier,
Les pièges de Dworkin éviter
Pour jusqu’au bout arriver…
À cheval ils traverseraient les plaines
Pour un jour à leur mission y arriver sans peine…
Ils partirent donc tous les deux vers l’horizon,
Le soleil se levant au-dessus des maisons…
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Samedi 2 juillet 2005 à 21:50
Voici la suite....
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Chant II
A ces mots, son altesse Azalkayanah le roi
Se leva et s’écria, jetant un regard froid
Au messager qui la nouvelle avait annoncée :
« Jamais nous ne donnerons l’épée, jamais ! Jamais !
Entendez-vous, messager ?
Allez donc le lui annoncer ! »
En entendant ces mots, le mage trembla.
Il redoutait tant de retourner là-bas…
Mais c’était un ordre d’Azalkayanah le vieux roi…
Et il savait ce qu’il risquait s’il n’obéissait pas…
Sur ce, il repartit par la forêt d’où il était venu,
Espérant que l’obéissance à son roi lui garantirait le salut…
L’on ne revit jamais ce pauvre messager,
Sans doute dans les bois s’était-il égaré…
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Samedi 2 juillet 2005 à 21:25
Voici mon dernier projet....
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Chant I : L’annonce…
Au pays d’Ahel, en des temps reculés….
Nuit étoilée, lors de la Fête du Feu,
Alors que les Haraz honoraient les dieux,
Arriva un mage d’une mission chargé.
Son habit maculé de boue,
Lui, tenant à peine debout,
Aux portes de la ville arriva, tomba à genoux
Annonçant aux Haraz qu’ils devaient craindre le courroux
De Dworkin le nécromancien :
« De l’Arbre de Vie il ne restera rien… »
Avait-il dit devant le mage-chevalier.
« Haraz, vous courrez à votre perte, traîtres !
A moins que vous ne trouviez l’épée de votre maître
Et que vous ne me l’offriez… »
Longtemps ces mots résonnèrent dans la clairière
Que le chevalier avait laissée loin derrière…
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